Fédérale 2

Entretien avec Benjamin Bagate, coentraîneur

« De bons mecs avant tout »

Benjamin Bagate (à droite) aux côtés de Jérôme Labat et Jean-Pierre Dumartin

Benjamin Bagate (à droite) aux côtés de Jérôme Labat et Jean-Pierre Dumartin

 

L’an passé, vous attendiez-vous à trembler jusqu’à la dernière journée pour obtenir le maintien ?

On a pris en main ce groupe en début de saison et il faut du temps pour installer un projet de jeu et connaître les joueurs. La phase aller fut compliquée mais nous avons eu le mérite de nous accrocher (6 bonus défensifs et un nul à Langon, N.D.L.R.). On savait qu’on avait les moyens de se maintenir parce qu’on sentait que le groupe avait une bonne attitude et adhérait à notre projet. Finalement, l’adaptation s’est faite assez rapidement et tout le mérite en revient aux joueurs et au préparateur physique Yann Pradel qui a fait un super boulot. Le calendrier nous réservait une double réception au début de la phase retour et nous avons pris la bonne vague à ce moment-là (deux victoires sur Saint-Jean-de-Luz et Marmande). Ensuite, le bonus offensif contre Niort nous a fait énormément de bien.

Etes-vous satisfait du recrutement ?

Nous avons recruté les profils que nous avions ciblés et qui nous faisaient défaut. On a cherché de bons joueurs mais aussi et avant tout de bons mecs, avec un excellent état d’esprit et qui adhèrent à notre discours. Le président a fait ce qu’il fallait mais nous, les entraîneurs, restons libres de nos choix sportifs. On repart à zéro et cela vaut autant pour les titulaires de l’an passé que pour les nouvelles recrues. Ce sont les meilleurs qui joueront selon la vérité du moment.

Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison ?

On va essayer de tendre vers un rugby de mouvement, où tout le monde touche le ballon et se régale. Mais pour cela il faut d’abord avoir le ballon. On va s’appuyer sur ce que le SAH sait faire depuis des lustres, en cultivant nos valeurs. La première de nos valeurs, c’est Alain Lansaman. Son portrait nous accompagne dans les vestiaires avant les matchs. On essaie de transmettre son héritage aux joueurs.